Lire Genèse 20. 1 à 18

Abraham s’égare et est repris par le monde !

Une seconde fois Abraham renie sa femme et mérite les reproches du monde (voir ch. 12). Il est souvent nécessaire que Dieu répète ses leçons jusqu’à ce qu’un mal soit jugé dans sa racine et confessé. Ici c’était un demi mensonge (v. 12, 13). Il est sérieux et instructif pour nous de voir un homme privilégié, jouissant avec Dieu d’une si grande intimité, perdre conscience de sa relation et manquer quant au témoignage. Le manquement d’un homme pieux s’aggrave du poids de cette piété. Écoutons les tristes paroles d’Abraham à Abimélec : « Dieu m’a fait errer loin de la maison de mon père… » (v. 13). Pauvre langage pour un croyant ! Est-ce tout ce qu’il sait dire de l’appel du « Dieu de gloire » vers la cité céleste ? À fréquenter les gens du monde, un croyant en arrive à parler comme eux.

Mais même pendant le temps où Dieu apprend aux siens une leçon nécessaire, il continue à veiller tendrement sur eux. « Il ne permit à personne de les opprimer et il reprit des rois à cause d’eux, disant : Ne touchez pas à mes oints… » (Psaume 105. 14). L’Éternel maintient Abraham en dignité comme son représentant, le prophète qui parle en son nom (v. 7) et l’intercesseur dont il exauce les prières (v. 17).