Lecture Esaïe 30/15

Que peut-on faire dans l’agitation, dans la précipitation, sous le coup de l’émotion ou lorsque nous suivons l’obstination de notre cœur (Esaïe 30/1-2) ? Si ce n’est des actes et ou des paroles qui peuvent être lourds de conséquences et que nous regrettons plus tard.
La peur, l’angoisse, le stress, la colère nous emportent dans des tourbillons dévastateurs. Notre force n’est alors que faiblesse.
A contrario, devant des situations difficiles, le calme permet de voir clair, de faire face, de prendre les mesures qui s’imposent. Il est bon de noter que la maîtrise de soi est comptée parmi le fruit de l’Esprit. (Galates 5/22)
Face aux armées du roi de Syrie et du roi d’Israël, qui se mettaient en marche contre Ahaz, roi de Juda, Dieu en l’assurant de son soutient lui dira : Veille à rester calme, ne crains pas ! (Esaïe 7/4)

Le calme et la confiance se rencontrent et s’embrassent. En effet, l’esprit demeure tranquille en raison d’une pleine assurance que l’on appelle la foi, la confiance en Dieu. Le doute ne produit qu’agitations. (Jacques 1/6)
Quiconque se décide pour Dieu et se confie en lui est assuré de la paix divine :
Esaïe 26:3 A celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures une paix parfaite, parce qu’il se confie en toi.
Au cœur des différents cataclysmes qui l’ont touché, Job dira « Je n’ai ni calme, ni tranquillité, ni repos, et c’est l’agitation qui survient. » (Job 3/26). Cependant, il a gardé une ferme assurance :
« Je sais que mon rédempteur est vivant » (Job 19/25). Dieu dans sa bonté rétablira, alors, les choses.

Le roi David avait choisi l’Eternel pour berger (Psaumes 23) et ne laissait pas l’agitation prendre corps en lui « j’ai imposé le calme et le silence à mon âme » (Psaume 131/2). Un chemin que nous sommes invités à suivre.

Denis Chantrel